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Une balançoire qui grince et des mots envolés...

19 avril 2008

Danser, c'est découvrir et recréer, surtout lorsque la danse est danse d'amour.

Entre dans la pièce et referme la porte derrière toi... Un tour de clé. Tu entres sur ma scène, dans mon secret, là où je danse les passions, là où je pleure les passés. Regarde-moi, quand bien même je serai muette je ne te le dirais pas autrement. Tu voulais me voir danser, tu voulais me voir faire ce que j'aime le plus au monde. Alors regarde ! Chacun de mes pas te dira comme je t'aime et comme je voudrais que le temps n'ait pas passé, chaque mouvement, chaque hésitation, chaque pause, chaque fois que mon regard te frôlera pour mieux se détourner de toi. Mon corps criera, perdra sa voix, murmurera, chutera. Trouvera sa force dans le sol, recroquevillé, puis se redressera, bondira, chantera, tourbillonera. J'oublierai ta présence, et la mienne aussi, et je me laisserai prendre par tout ce que tu appeleras Folie.
Puisque je ne peux pas te toucher, j'enlacerai l'air que tu respires, j'embrasserai le sol que tu foules, je caresserai ce que ton regard frôle. Puisque je ne peux pas te dire combien je t'aime, je le danserai.

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3 janvier 2008

Quand même, tu pourrais t'en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant.

- Quand il lui disait de s'en aller, elle obéissait toujours.
[...]
- Quand il l'appelait, elle revenait. Et de la même façon qu'elle partait lorsqu'il la chassait. De lui obéir à ce point, c'était sa façon à elle d'espérer. Et même, lorsqu'elle arrivait sur le pas de la porte, elle attendait encore qu'il lui dise d'entrer.
[...]
- Puis le temps est venu où il crut qu'il ne pouvait plus la toucher autrement que pour...
Anne Desbaresdes releva les mains vers son cou nu dans l'encolure de sa robe d'été.
- Que là, n'est-ce pas ?
- Là, oui.
Les mains, raisonnablement, acceptèrent d'abandonner, redescendirent du cou.
- Je voudrais que vous partiez, murmura Chauvin.

[ Marguerite Duras, Moderato Cantabile ]

De t'obéir à ce point, c'était ma façon à moi d'espérer. Et même, lorsque j'arrivais sur le pas de ta porte, j'attendais encore que tu me dises d'entrer.

24 décembre 2007

Toujours la même chose.

Je suis toujours perdue dans le même labyrinthe. Je t'y ai rencontré, je t'y ai aimé, je t'y ai perdu. Puis je t'ai regagné, sans savoir comment, sans même savoir si tu étais bien de retour, là, avec moi. Tu me le dis, tu me le jures, tu me dis que tu m'aimes. Mais tu es si froid... Si lointain. Je me dis que tu n'es pas si gentil, pas si compréhensif, pas si beau. Mais j'ai toujours aussi mal.
Je souris, je ris, je te méprise tout haut, je te méprise aussi tout bas. Je ne te parle que quand tu le fais, je me tiens aussi éloignée de toi que possible. Mais je ne peux pas... Pas éternellement. Je suis obligée de revenir vers toi, tu m'attires par ta seule présence. Tu m'attires, je m'éloigne et cette distance-là me ronge. Tu sais, à l'intérieur il y a un mur, un mur plus grand et plus solide qu'il ne l'a jamais été. Tant que je ne pense pas à tes mots, ceux d'avant et ce qu'ils sont devenus, je suis bien, parfaitement bien. Mais quand ils me reviennent...

"Je ne pourrais pas supporter la vie de tous les jours sans toi." "Dis, tu ne me laisseras jamais ? Ma plus grande peur, c'est que tu m'abandonnes." "Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui me comprenait si parfaitement... Et je suis certain que toi non plus." "Je t'aime très fort,  bonne nuit, rêve bleu..."

Tu me manques, tu me manques, tu me manques. Tant de fois j'ai voulu y croire de nouveau, mais tout n'était qu'illusion. Tu me manques, tu me manques, tu me manques.

23 décembre 2007

And my love for you is like a sinking ship

J'ai les mains froides. Froides, peut-être, de l'absence des tiennes. Pourquoi ne les serres-tu pas contre ton coeur, pourquoi ne les portes-tu plus à tes lèvres ? Pourquoi n'éprouve-je plus rien ? Est-ce qu'il me faut t'entendre me mépriser pour avoir mal et savoir que je t'aime ? Est-ce que ces mots font couler mes larmes sans toucher mon coeur ? Pourquoi tout a changé ?

23 décembre 2007

You don't remember my name. I don't really care.

J'ai oublié.

J'ai oublié la sensation d'un coeur qui s'affole quand tu parais, oublié celle d'un estomac qui se tort quand je te lis. J'ai oublié ce que ça fait d'être dans tes bras, serrée sur ton coeur, j'ai oublié la douceur de ta bouche sur ma joue, sur mon front, sur mon cou. J'ai oublié les caresses de tes doigts sur mes bras, la manière dont tu jouais avec mes cheveux et l'ivresse du ciel bleu quand nous étions tous les deux. J'ai oublié ton sourire lorsque tu venais vers moi, oublié la force avec laquelle tu m'attirais contre toi. J'ai oublié le poids de ta tête sur ma poitrine, et l'herbe qui chatouillait mon cou. J'ai oublié la tendresse dans ta voix et ce pourquoi tes mots me sauvaient. J'ai oublié la manière de me rendre indispensable, la manière de redevenir ton oxygène. J'ai oublié ce qui faisait que je t'aimais, j'ai oublié pourquoi tu m'as plu, j'ai oublié pourquoi je voulais que ce soit toi, juste toi, j'ai oublié pourquoi je voulais être ton Unique. J'ai oublié ce que symbolisais notre pendentif, tout ce que nous partagions, j'ai oublié comment te comprendre et te protéger. J'ai oublié que tu ne m'appartenais pas, j'ai oublié de t'appartenir. J'ai tout oublié de toi, je ne comprends plus qui tu es. Tout ce dont je me souviens c'est que je t'aime, encore et encore.

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22 décembre 2007

Ma douleur surpasse mon apathie

Je t'aime.

Je ne comprends pas, je t'aime. Je ne sais pas quoi dire, je t'aime. Je ne sais plus quoi écrire, je t'aime, ni quoi ressentir, mais je crois que je t'aime, je crois, je n'en sais plus rien, je t'aime, encore ou plus, je t'aime, je t'aime. Qui es-tu ? Je t'aime. Quand reviendras-tu près de moi ? Je t'aime. Je ne dois plus t'aimer, mais je t'aime. Lorsque je ne te vois pas, je ne t'aime plus, parce que ton regard ne me transperce pas, je peux t'accabler de mes mots, je peux faire des serments qui te seraient parjures, mais dès que tu reviens, dès que tu es là, je ne comprends plus, mon coeur ne s'affole même pas, tu l'as tant et tant secoué qu'il n'est plus en état de battre lorsque te voilà. Mais il me chuchote que je t'aime encore, tu sais, moi je l'ignore, je crois que je t'aime. Dis-moi.

Tes paroles me blessent comme elles ne le feraient pas si je ne t'aimais plus. Mes paroles n'échappent comme elle ne le feraient pas si je t'aimais. Ma douleur surpasse mon apathie, je t'aime alors ? Je t'aime. Est-ce que je t'aime ? Je t'aime. Je t'aime.

18 décembre 2007

Endlessly

Je rêve de connaître la magie de nouveau. Le temps me semble long, bien trop long avant de revoir les feux qui m'aveugle, avant de sentir le parquet de la scène sous mes pieds, avant d'entendre la musique jaillir des coulisses, avant de croiser le regard angoissé, celui que l'on partage toutes, des autres danseuses. Comment décrire ce moment ? L'odeur du maquillage, des costumes restés longtemps enfermés, le crépitement des paroles murmurées et celui des applaudissements, si semblable au départ d'un feu d'artifice.
Comme j'ai hâte... Comme j'ai hâte...
D'effleurer à nouveau mon rêve du bout des doigts.

Je penserai à toi avant d'entrer en scène, je me demanderai si tu penses à moi. Je me dirai que non, sans doute, qu'à présent tu ne fais plus si attention à moi. Je me demanderai pourquoi tout à changé, pourquoi tu as changé, et je fermerai les yeux, priant la Lune pour qu'elle m'accorde un peu de sa lumière. Pour avoir le courage de danser, et que, par ma danse, j'attire encore ton regard. Je donnerai à mes pas tout l'amour que j'ai pour toi, toute ma peur, toute ma colère, toute ma passion. Si tu fermes les yeux, tu ne pourras que m'entendre t'appeler. La musique retentira pour toi aussi, et tu sauras que, depuis tout ce temps, je ne danse plus que pour toi.

18 décembre 2007

Entre Eurydice et Nienna

Je me perds de nouveau.
Je retrouve ce labyrinthe.
Celui des chimères et des illusions.
Je ne comprends pas.

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